Le réchauffement climatique est le nouveau serpent de mer. Certains disent l’avoir vu ici, d’autres affirment l’avoir aperçu là, d’autres encore prétendent que c’est un mythe, d’autres enfin concluent : d’accord, ça se réchauffe, mais les hommes n’y sont pour rien. Est-il possible d’y voir clair ? Quant à moi je vous dirai tout de go que ça n’a aucune importance, car le vrai problème est ailleurs.En effet, que le climat se réchauffe ou non, et si oui, que ce soit la faute des activités humaines ou pas, la question cruciale est celle-ci : Allons-nous continuer à pourrir la planète, à rendre l’air irrespirable, l’eau imbuvable et les aliments corrompus jusqu’à ce que la Terre soit devenue un immense hôpital parcouru de semi-fantômes cardiaques, asthmatiques, allergiques, autistes, diabétiques, cancériques, psychotiques, boulimiques, anorexiques, faméliques, colériques, sclérosés, déprimés et totalement dégénérés ? Et ce jusqu’à ce que le Cosmos nous flanque à la poubelle comme un honteux déchet, une ébauche complètement ratée, le brouillon chiffonné d’un Grand Architecte qui aurait perdu les pédales ou l’œuvre démentielle d’un Picasso et d’un Frankenstein réunis ?Mais bon sang, mes frères humains, réveillez-vous !!! Que la planète se réchauffe ou se refroidisse, ON S’EN TAPE ! Quand vous serez cancéreux grabataire incurable souffrant mille morts, est-ce que vous vous soucierez de savoir s’il fait chaud ou s’il fait froid dehors ?Ce qui m’inquiète beaucoup depuis quelque temps, c’est précisément cette focalisation excessive des esprits sur le réchauffement climatique. Au début, je me suis dit : Très bien ! C’est le commencement de la prise de conscience. L’opinion publique, et à sa suite, espérons-le, les gouvernements, toujours en retard sur les peuples, vont enfin comprendre que la Terre a des limites, que l’on ne peut pas éternellement brûler la chandelle par les deux bouts, multiplier inconsidérément le nombre des consommateurs, des automobiles, des avions et des salles de bains, exploiter de plus en plus les énergies fossiles, détruire les forêts, vider les océans de leurs poissons et bourrer de pesticides les nappes phréatiques. Et puis j’ai vu peu à peu tout le monde ne parler que du réchauffement et mettre de côté le reste. Certes, je comprends que c’était plus facile, car ce thème avait pour lui quelques indices incontournables : des canicules record, des inondations aggravées, des sécheresses interminables, des ouragans dévastateurs. Mais tout ça, somme toute, c’est l’arbre qui cache la forêt. Cela peut faire quelques milliers de morts, et c’est toujours triste, mais peut-on les comparer aux millions de décès dus aux maladies dégénératives, en constante augmentation ? De plus, cette importance excessive accordée au réchauffement offre un inconvénient majeur : elle porte à l’insouciance ceux qui en contestent la réalité ou bien la croient indépendante de l’activité industrielle, et qui ne manquent pas d’arguments. S’il est vrai, par exemple, comme l’avancent quelques scientifiques, que ce réchauffement climatique résulte essentiellement d’une recrudescence provisoire de l’activité solaire, alors, diront certains, pourquoi s’en faire ? On n’y peut rien. Attendons que ça passe et continuons de procréer, de produire et de consommer comme si de rien n’était. Et cela explique notamment le refus des Américains, les plus gros pollueurs de la planète, de signer le protocole de Kyoto.Aussi je considère qu’il faut mettre en avant les conséquences gravissimes sur la santé de nos enfants des pollutions de toutes sortes, plutôt que le réchauffement climatique dont on fait, si j’ose dire, trop de gorges chaudes. Et puis surtout, exigeons de tous les chefs religieux qu’ils cessent d’encourager la surnatalité. Car la première des pollutions est la pollution démographique, qui entraîne automatiquement toutes les autres. Une humanité moins nombreuse serait certainement plus heureuse. Si la contraception généralisée n’est pas encouragée et favorisée sur toute la planète, nous aurons de plus en plus de pauvreté, d’épidémies, de famines, d’immigrations sauvages et de guerres civiles. Qui oserait offrir cet avenir aux prochaines générations ?
mercredi 9 mai 2007
Réchauffement climatique Pierre Lance
Publié par
maraude
à
18:24
Libellés : Réchauffement climatique
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