jeudi 4 mars 2010

Enfin on affiche la vérité sur le réchauffement climatique!

Claude ALLEGRE, homme politique certes et ce n'est pas de couleur politique dont je parlerai, comme vous l'avez compris, mais surtout de l'esprit scientifique, grand et brillant qu'il est avec le rebond sur son dernier livre "L'imposture climatique".
Enfin, on affiche la vérité!
J'ai eu la chance il y a quelques années de croiser des scientifiques travaillant sur les aspects climatiques, avec lesquels j'ai appris durant quelques heures le pourquoi du comment on avançait mondialement les dangers du réchauffement climatique en arguant que l'industrialisation, la pollution étaient les acteurs majeurs de cet effet. Leurs conclusions étaient que :
> L'industrialisation et la pollution ont un faible effet accroissant les causes du réchauffement climatique
> Le réchauffement de la terre est un nouveau cycle que nous vivons depuis quelques années
> Pour des intérêts politiques et surtout remplir les caisses de l'état, il était évident que parler d'écologie, de grenelle de l'environnement, etc est une manne pour remplir les caisses de l'état et lancer de nouvelles industries
> Aussi, aider des subventions en recherche pour ces chercheurs arguant que la terre se réchauffait à cause de la pollution et de l'industrialisation!
Je dis à qui veut l'entendre cela depuis des années et enfin!
Enfin!
On en parle
La majorité n'a pas toujours toujours, garder l'esprit ouvert et critique, garder une objectivité et votre bon sens!
Certes il fallait faire quelque chose, mais cela devient de l'escroquerie à force car dans des années on se rendra compte que cela ne sert plus à rien! Certains pays se sont ravisés sur le choix politique d'investir en masse sur l'écologie, de grandes nations... Soyons aussi intelligents en reconnaissant nos erreurs!
Merci Monsieur ALLEGRE dont j'aime la franchise, le charisme et le caractère.

Par Nadine GUYOT-TOUZEAU
http://blogprongt.over-blog.com/article-enfin-on-affiche-la-verite-sur-le-rechauffement-climatique-46005742.html

mercredi 3 mars 2010

Climat : les questions qui restent posées, par Claude Allègre

 

LE MONDE | 03.03.10 | 13h45  •  Mis à jour le 03.03.10 | 13h45

e Monde a consacré au livre que je viens de publier - avec la collaboration de Dominique de Montvalon - une page entière. A priori, quel hommage, presque démesuré ! Hélas, cette page - tout entière consacrée à relever, à la façon d'un scribe intégriste, de supposées erreurs dans l'appareil de références et de citations - ne dit pas un mot de notre analyse de fond au lendemain de l'échec totalement prévisible et extrêmement grave du sommet de Copenhague. Pourtant, quand le doigt montre la lune, c'est la lune, on le sait, qu'il faut regarder. Mon livre dérangerait-il trop de conformismes, trop d'intérêts ?

La vérité est la suivante : dans un nombre considérable de pays, et pas seulement dans les pays anglo-saxons, ce débat - inévitable parce que vital - est déjà engagé. Il est urgent donc qu'il s'engage en France, et sur la place publique, n'en déplaise à ceux qui tentent de continuer à en faire, au service de leurs thèses, un monopole privé et verrouillé.

Cinq questions, au moins, se posent.

1. Le fonctionnement du GIEC pose-t-il problème ? Notre réponse : oui, très gravement. Non seulement parce que chaque jour apporte la preuve d'erreurs scientifiques graves commises par cet organisme, mais aussi parce que son principe de fonctionnement - celui du consensus, qui passe sous silence les opinions minoritaires - est incompatible avec l'éthique de la science. Aucun scientifique ne peut accepter une vérité décidée par quelques-uns et tombée d'en haut.

2. La planète est-elle menacée de réchauffement ? Oui, de deux ou trois degrés dans... un siècle. Mais elle est aussi, peut-être, menacée de refroidissement. Faut-il continuer à s'agiter dans des colloques sans rien faire ou faut-il, comme nous le suggérons, s'adapter à toutes les éventualités ?

3. Le CO2 est-il une menace ? L'excès de CO2, évidemment. Et cet excès doit être combattu car, par exemple, il acidifie l'océan et, de toute manière, il est de bonne pratique d'économiser les énergies fossiles. Mais, en l'état, tout lui imputer - donc tout imputer à l'homme -, c'est s'égarer.

4. Y a-t-il une idéologie du réchauffement climatique ? C'est une évidence. Il faut retrouver les lois élémentaires du débat scientifique - ouvert, contradictoire, sans a priori -, mais certains écologistes (ou se présentant comme tels) s'arc-boutent : hors de notre pré carré, disent-ils, point de salut. De quoi ont-ils peur ?

5. Comment expliquer la rébellion, à Copenhague, des grands pays émergents (Chine et Inde en tête) ? Par leur refus d'un néocolonialisme rampant, adossé à de grands intérêts financiers dont l'un des principaux porte-parole est l'ex vice-président américain Al Gore. Un écobusiness qui a aussi ses pratiquants en France.

Discutons de tout cela, qui n'est pas mince. Et voyons si le dossier climatique est ou non, pour une planète minée ici par une crise historique et le chômage, là par la famine et le manque d'eau potable, la priorité des priorités. Je dis que non. Il faut croire au progrès et en l'avenir, et l'avenir, c'est la croissance verte et l'innovation. Mais l'avenir ne se bâtira ni en circuit fermé ni avec des oeillères, encore moins en propageant la peur. En ce sens, Copenhague n'est pas un simple dérapage, mais un signal d'alarme. Il faut repartir de zéro, ou presque. C'est ce à quoi invite, entre autres, mon livre."


Claude Allègre est géochimiste, ancien ministre de l'éducation nationale.

Article paru dans l'édition du 04.03.10

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Quand Claire Chazal nous met du réchauffement climatique là où il n'y en a pas !

Par sandiet

le 02/03/2010 à 11:02, vu 0 fois, 0 nombre de réactions

Info vérifiée et éditée par la rédaction du Post.

Samedi dernier, Claire Chazal présentait le journal de 13h.
Au menu, un reportage sur le tremblement de terre au Chili suivi d'un autre annonçant l'arrivée de la tempête Xynthia sur la France.
La journaliste conclut "le chapitre intempéries et catastrophes naturelles" de son journal par une brève concernant un iceberg:

(Source: TF1)

"C’est un nouvel épisode des bouleversements qui touchent actuellement la banquise notamment à cause du réchauffement climatique."

Dans le cas présent, la formation de cet iceberg n'est ni le résultat d'une intempérie ou d'une catastrophe naturelle, ni le fait du réchauffement climatique.

C’est un phénomène certes d’ampleur inhabituelle, mais naturel.

Ainsi, il n’est nullement fait référence au réchauffement climatique dans le communiqué de presse produit par la communauté scientifique française à propos de cet événement (ici).

De plus, une dépêche AFP reprise entre autres par L’Express et Le Parisien cite en ce sens Benoit Legresy, chercheur au Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales: "Je pense qu'il n'y pas d'impact direct du réchauffement sur ce cas-là."

Le Parisien rappelait d’ailleurs l’info en gras dans son article :

http://www.leparisien.fr/societe/un-iceberg-de-la-taille-du-luxembourg-derive-en-antarctique-26-02-2010-829790.php

(Capture d'écran - source: Le Parisien)

Le plus troublant dans la présentation de Claire Chazal est le fait que "le chapitre intempéries et catastrophes naturelles", à savoir séisme au Chili, tempête en France et naissance d’un iceberg ait été conclu par un "notamment à cause du réchauffement climatique" alors que ces trois événements n'en sont pas le résultat.

Les mots en un sens. Les derniers sont souvent ceux que nous retenons.

Reste à savoir ce qui a poussé Claire Chazal à cet amalgame et cette approximation?

Vous avez une information, une correction, un témoignage ou un document sur ce sujet? Vous avez repéré une erreur? Ecrivez à medias@lepost.fr avec votre correction et en indiquant l'url du post.

(Sources: Institut Polaire, Le Parisien, L'Express)

lundi 22 février 2010

Claude Allègre dézingue le réchauffement climatique

15 février 2010 340 lecture(s) Aucun Commentaire

Invité de RTL, lundi 15 février, Claude Allègre, l’ancien ministre de l’Education nationale et contempteur du réchauffement climatique, a dénoncé ce qu’il appelle, et c’est d’ailleurs le titre de son dernier ouvrage, “l’imposture climatique” paru aux éditions Plon. D’après lui, tous ceux qui défendent la thèse du réchauffement de la planète “ont surestimé leur compréhension d’un phénomène très compliqué”. Alors que la station a prévu de diffuser au cours de la journée plusieurs reportages consacrés à la montée des eaux au Bangladesh, il assure que ce problème “n’est pas du au réchauffement climatique. C’est un problème géologique. C’est un problème de l’effondrement des deltas. [...] C’est un phénomène qui s’appelle subsidence”.

Claude Allègre s’est également insurgé contre les “affairistes [qui] utilisent leurs pouvoirs politiques pour faire prendre des mesures qu’ensuite ils exploitent sur le plan financier”. Sa charge était notamment adressée à Al Gore [lauréat en 2007 avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat du Prix Nobel de la Paix pour leurs travaux sur le réchauffement climatique] qui, assure-t-il, “a gagné plus de 600 millions de dollars en spéculant sur les droits à polluer, la taxe. Il était conseiller de Lehman Brothers pour une affaire qui s’appelait “Business of climate change”". D’après l’ancien ministre du gouvernement Jospin, la question de la lutte contre le réchauffement de la planète ne doit pas être une priorité. “Le problème numéro un c’est la faim dans le monde : un enfant meurt toutes les six secondes. C’est le problème de l’eau : 10 000 personnes meurent, par jour, par manque d’eau potable. Voilà les priorités. Est-ce qu’il y avait un seul chef d’Etat au Sommet de la Faim ou au Sommet de l’Eau? Pas un”.

Ecoutez Claude Allègre interrogé sur RTL lundi 15 février. Il revient dans cet extrait sur les causes de la montée des eaux au Bangladesh :

 

http://www.wat.tv/video/rtl-allegre-en-colere-contre-280df_i87v_.html

mardi 16 février 2010

Grenelle de l'environnement : vers une bulle financière verte ?

 

Après la bulle de l’internet et celle de l’immobilier, une bulle financière et économique verte ? Le Grenelle de l’environnement s’est achevé en apothéose le jeudi 25 octobre à l’Elysée avec une cérémonie de clôture où Jose Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis et Nicolas Sarkozy se sont succédé à la tribune devant un auditoire comprenant la quasi-totalité du gouvernement, les associations de l’environnement, des représentants syndicaux, la présidente du MEDEF et de nombreux élus.

Par Christine Bierre
Drôle de mélange idéologique entre le discours religieux d'Al Gore en Savonarole moderne terrorisant la salle avec ses scénarios de fin du monde, et le productivisme de Nicolas Sarkozy qui surfe sur la vague verte pour promouvoir les affaires financières - prochain marché de titres de carbone * - et industrielles - une relance économique s'appuyant sur toute une gamme de produits s'insérant dans cette préoccupation verte, allant des bâtiments rénovés pour réduire la consommation énergétique jusqu'au développement massif du rail et du fluvial pour remplacer le transport routier.
Parmi les aspects les plus dangereux de cette « révolution verte », l'organisation d'un marché européen de « droits à polluer » du carbone » [*], qui pourrait être à l'origine d'une nouvelle bulle financière remplaçant celles de l'internet et de l'immobilier à risque, ayant explosé respectivement en 2000 et 2007. Fortement promue par Jose Manuel Barroso, elle est aussi le cheval de bataille d'Al Gore, qui a tout intérêt à ce que cette pratique financière se développe. En effet, avec David Blood, ancien PDG de la banque d'affaires Goldman Sachs, il dirige un fond d'investissement spéculatif - Generation management fund - particulièrement impliqué dans les échanges de titres du carbone dans des marchés spécialisés créés à Chicago, Londres et Paris. Nicolas Sarkozy a apporté tout son soutien à ce marché à condition que les quotas des droits à polluer soient accordés par secteurs d'activités et non par Etats.
Parmi les autres mesures désastreuses annoncées, la décision de mettre sur un pied d'égalité les investissements dans les énergies renouvelables et ceux du nucléaire. Pour chaque euro investi dans l'une, un euro sera investi dans l'autre, a promis Nicolas Sarkozy, sans tenir compte des conséquences nocives de ce choix. Car si un investissement dans le nucléaire est beaucoup plus coûteux au départ, deux caractéristiques établissent sa supériorité absolue face aux énergies nouvelles : 1) sa plus grande puissance mobilisatrice sur l'ensemble de l'économie en termes de matière grise (chercheurs, ingénieurs, main d'œuvre qualifiée) et des matériaux nécessaires pour la produire (métaux sophistiqués, machines outils, hautes technologies), et 2) la plus grande densité de cette énergie lui permettant de produire beaucoup plus avec un minimum de ressources. A titre de comparaison, pour produire de 1000 MWe il faut une centrale nucléaire, 5000 éoliennes sur une surface de 1500 km2, ou 2500 km de forêt cultivée pour produire de la biomasse. Cet arbitrage a sans doute été fait pour privilégier un effet d'aubaine de création d'emplois peu qualifiés à court terme.
Si Nicolas Sarkozy n'est pas revenu sur son choix de conserver le nucléaire existant, il a tout de même fait des compromis de taille au lobby de l'environnement en s'engageant à geler la construction de nouvelles centrales en France et à réduire la part du nucléaire - l'énergie la plus efficace et la moins chère ! - dans la totalité de la consommation française d'électricité, assurée à 78 % par le nucléaire, pour faire place aux énergies renouvelables.
Dans ce méli-mélo pragmatique de mesures annoncées, qui n'est pas toujours cohérent, le productivisme de Nicolas Sarkozy l'a aussi amené à choisir des voies dont les répercussions sur l'économie pourraient être positives. Un plan Marshall d'investissement a ainsi été annoncé pour donner la priorité aux transports autres que la route, avec à la clé 2 000 km de nouvelles lignes de TGV, laissant les infrastructures anciennes au fret, ce qui se traduirait par 2 millions de camions en moins sur les routes d'ici 2012, et le développement du fluvial et des ports maritimes permettant d'en éliminer encore 1 million d'ici 2020.
Enfin et toujours l'immobilier et le bâtiment, dans ce pays que certains voudraient de propriétaires et de rentiers ! Le programme de réduction des gaspillages de la consommation énergétique prévoit que 400 000 logements anciens seront rénovés par an, à commencer par un parc de 800 000 logements HLM particulièrement dégradés.
Question principale dans ce projet dont les coûts ne seront connus qu'en décembre 2008, quelles seront les sources de financement dans cette période de disette budgétaire et de dépassement des critères de Maastricht ? Pour l'heure, on évoque uniquement des transferts de ressources fiscales existantes absolument insuffisantes pour des projets dont on annonce le caractère « massif ». Ainsi, une taxe sur tous les biens produisant du carbone pourrait être adoptée en remplacement des impôts sur le travail, les financements accordés à la route pourraient être réorientés vers le rail ou le fluvial, ou encore, mesure d'ordre féodal, on donnerait aux collectivités locales la possibilité d'imposer des péages urbains pour financer les tramways ou voies cyclables proposés par le Grenelle de l'environnement.
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3436

Alter Info l'Information Alternative

Claude Allègre dézingue le réchauffement climatique

15 février 2010 340 lecture(s) Aucun Commentaire

Invité de RTL, lundi 15 février, Claude Allègre, l’ancien ministre de l’Education nationale et contempteur du réchauffement climatique, a dénoncé ce qu’il appelle, et c’est d’ailleurs le titre de son dernier ouvrage, “l’imposture climatique” paru aux éditions Plon. D’après lui, tous ceux qui défendent la thèse du réchauffement de la planète “ont surestimé leur compréhension d’un phénomène très compliqué”. Alors que la station a prévu de diffuser au cours de la journée plusieurs reportages consacrés à la montée des eaux au Bangladesh, il assure que ce problème “n’est pas du au réchauffement climatique. C’est un problème géologique. C’est un problème de l’effondrement des deltas. [...] C’est un phénomène qui s’appelle subsidence”.

Claude Allègre s’est également insurgé contre les “affairistes [qui] utilisent leurs pouvoirs politiques pour faire prendre des mesures qu’ensuite ils exploitent sur le plan financier”. Sa charge était notamment adressée à Al Gore [lauréat en 2007 avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat du Prix Nobel de la Paix pour leurs travaux sur le réchauffement climatique] qui, assure-t-il, “a gagné plus de 600 millions de dollars en spéculant sur les droits à polluer, la taxe. Il était conseiller de Lehman Brothers pour une affaire qui s’appelait “Business of climate change”". D’après l’ancien ministre du gouvernement Jospin, la question de la lutte contre le réchauffement de la planète ne doit pas être une priorité. “Le problème numéro un c’est la faim dans le monde : un enfant meurt toutes les six secondes. C’est le problème de l’eau : 10 000 personnes meurent, par jour, par manque d’eau potable. Voilà les priorités. Est-ce qu’il y avait un seul chef d’Etat au Sommet de la Faim ou au Sommet de l’Eau? Pas un”.

Ecoutez Claude Allègre interrogé sur RTL lundi 15 février. Il revient dans cet extrait sur les causes de la montée des eaux au Bangladesh :

 

http://www.wat.tv/video/rtl-allegre-en-colere-contre-280df_i87v_.html

dimanche 7 février 2010

Croyez-vous au réchauffement climatique ?

Avec cette question (polémique) formulée avec ces mots, on peut aussi traquer les « pièges à vérité ».

Il est tout d’abord surprenant de devoir utiliser le verbe « croire ». En effet, on peut penser au premier abord que le réchauffement climatique est ou « n’est pas ». La question d’y croire ou non est donc sans importance. Pourtant, on va voir qu’il s’agit effectivement de croyance.

L’article « au » signifie qu’il s’agit du réchauffement globale de la planète et non pas d’un quelconque réchauffement local. Il s’agit de « celui dont on parle dans le poste ». Mais justement, de quoi s’agit-il exactement ?

Si la question porte sur le réchauffement mesuré depuis environ 150 ans (avec une baisse de entre 1940 et 1970 et sur la dernière décennie), il s’agit alors d’une croyance en la fiabilité des organismes qui ont publié ces chiffres (et accessoirement ;) effectuées les mesures). Etant donné la multiplication des sources (et malgré les variations de détail de ces chiffrages), je les accepte : « j’y crois ».

Mais la question ne s’arrête généralement pas à cela.

En premier, elle suppose aussi une vision « statique » du climat. Elle sous-entend qu'avant ces 150 ans, la température du globe a été stable depuis la dernière glaciation.

Et là, d’après mes lectures et des témoignages de « nième main », mon point de vue est carrément non. Le climat (et les climats) fluctuent en permanence à toutes les échelles de temps. En la matière, la seule chose de constante c’est l’impermanence.

Mine de rien, c’est bien ce mythe du « climat stable idéal(isé)» qui est la clef de la polémique. Et l’on ne peut pas déraciner un mythe.

Enfin et surtout, la question porte aussi sur l’avenir (le prochain siècle). Là, la croyance réside dans la fiabilité du domaine scientifique dénommé « climatologie ». Il s’agit surtout de décider si cette science est assez mature pour pouvoir faire des prévisions fiables.

Il est tout à fait exact que la climatologie est différente de la météorologie et que ce n’est pas parce que cette dernière est bloquée à un horizon de 3 semaines que toute prévision climatique est théoriquement impossible.

A ma connaissance, la climatologie est une science essentielle descriptive. On constate des climats dans les régions du globe. On peut alors donner un schéma général des climats selon les régions. Mais, il n’existe pas de référentiel des climats comme par exemple la liste des espèces pour la botanique. C’est une science des frontières indéfinies. D’ailleurs les outils de simulation utilisent un maillage géométrique qui ne tiennent absolument pas compte des régions climatique de terrain. C’est étrange car si le maillage géométrique est compréhensible pour la météorologie, il est incongru pour la climatologie du fait même de leurs différences.

Je n’ai pas connaissance que les prévisions de cette science soient fiables à court ou moyen terme. La meilleur preuve est le refroidissement de la dernière décennie.

Je n’ai pas connaissance non plus que cette science soit capable de prédire a posteriori les climats du passé.

Donc, ma croyance ne présente donc aucune ambiguïté. Je n’ai aucune confiance dans les prévisions de cette science. Cela ne vaut pas tripette. C’est là notamment où je suis sidéré par la confiance que « les gens » ont en la climatologie parce que « c’est une science ». Et ils osent comparer avec la mécanique classique ! Alors que l’on est plus proche de l’astrologie ou de l’alchimie !

Au final, tout l’édifice repose sur l’évolution de la température moyenne du globe au siècle dernier. Celle-ci a varié comme elle le fait continuellement. Il se trouve qu’elle a augmenté. Gageons que si elle avait diminué une explication ad hoc aurait été trouvé par les activistes (les nuages de pollution créant le froid aurait fourni une piste. D’ailleurs pendant les trente années de baisse, il s’était échafaudé un théorie fournissant une cause anthropogène au phénomène).

En poussant un peu plus. On voit qu’il y a une opposition entre ceux qui « croient savoir » et ceux qui savent qu’ils ne savent pas. Comme je l’ai souvent constaté, ce sont les croyants qui gagnent. Les premiers ont la force de leur conviction, les autres n’ont rien que leur interrogation. Mais là ce n’est pas une question de climatologie mais une question de sociologie.

En me relisant, je m’aperçois aussi que le sens de la question initiale est sans doute souvent interprétée de façon complètement indépendante de la notion de température ou même de climat. Finalement, la question est « croyez-vous que si l’on continue, cela va mal se passé pour l’Humanité ? »

Il me semble que c’est l’idée sous jacente. Elle se voit via les commentaires prosélytes de la nouvelle religion. Mais pourquoi alors parler de réchauffement climatique ?

Cette question est trop imprécise pour espérer une réponse catégorique. En tout cas je n’y répondrais pas aussi nettement « non » qu’à son sens premier.

 
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